La lutte pour le pouvoir (La règle de trois 1.), écrit par le Canadien Eric Walters

Résumé de l’éditeur :

« Une personne peut survivre :

  — 3 minutes sans respirer,

  — 3 jours sans boire,

  — 3 semaines sans manger.

Mais il suffit de quelques secondes à peine pour que commence l’agonie collective. »

À la suite d’une panne d’électricité prolongée qui rend obsolète toute technologie, la vie d’Adam est rapidement plongée dans le chaos et la lutte pour la survie. En effet, la panne se prolonge, les communications sont coupées et les vivres s’épuisent rapidement. Le quartier où vit Adam sera rapidement pris en main par la mère de ce dernier, qui est également le chef de la police locale, et par Herb, un mystérieux voisin au passé militaire obscur, doté de ressources et d’habiletés fort utiles en période post-apocalyptique. Adam, grâce à ses compétences de pilote et à son ULM personnel, deviendra rapidement un acteur-clé pour la sécurité et la survie des gens de son quartier. 

Bien entendu, dans une dystopie de genre post-apocalyptique, les personnages sont souvent caricaturaux et le hasard fait bien les choses afin de permettre aux héros de jouer correctement leur rôle. C’est le cas ici, mais cela n’enlève rien au roman, car l’écriture d’Eric Walters est diablement efficace. Les rebondissements sont nombreux et le suspense est au rendez-vous. Malgré un nombre de pages imposant, la lecture demeure facile et haletante. Adam, le héros de l’histoire, bien que trop mature pour ses 16 ans, demeure un personnage auquel on s’identifie et on croit puisqu’il évolue dans un univers réaliste, contrairement à un Peter Parker* par exemple ! 

Le deuxième tome est encore plus captivant et stressant, la nature humaine y révélant sa face la plus sombre. J’ai déjà hâte de mettre la main sur le troisième et ultime volume de cette trilogie menée tambour battant. 

* Pour les non-initiés... Peter Parker est Spider-Man !

Public cible : 2e cycle du secondaire

         

 Préparé par Anne-Marie Roy, bibliothécaire